Lexique des Industries Graphiques

Unité typographique correspondant au corps utilisé. Dans un texte composé en corps 12 pts, l’espace entre les mots vaut entre un quart et un tiers de cadratin (soit entre 3 et 4 points).

Action de positionner une plaque sur la machine à imprimer.

Opération permettant d’améliorer l’état de surface d’un papier par passage de la feuille entre des cylindres chauffés. Elle permet de développer la brillance de la feuille pour les papiers couchés.

En typographie, caractères qui étaient situés en haut de la casse. Les capitales sont généralement plus grandes que les bas de casse et servent à composer les textes en majuscules.

Pour un périphérique (imprimante, presse, scanner…), opération consistant à déterminer la façon dont il reproduit les couleurs. La caractérisation se matérialise par la création d’un profil colorimétrique.

Matériau complexe composé d’au moins trois feuilles de papier ; deux couvertures et une cannelure. Son épaisseur importante lui confère une grande rigidité.

Papier ayant un grammage supérieur à 224 g/m2 .

Boîte plate et découverte, généralement en bois, divisée en compartiments inégaux (les cassetins) servant à contenir les différentes lettres ou signes d’un même caractère. La grandeur et l’emplacement des compartiments correspondent à la fréquence des lettres utilisées, qui est différente selon la langue.

C’est le principal composant du bois (environ 45 %). La pâte chimique issue du bois est composée de cellulose pure.

Division d’un mot se trouvant en fin de ligne.

Repiquage (Impression d’un texte sur une feuille déjà imprimée.)

Texte court, placé après le titre, servant d’introduction au texte courant.

Document indiquant d’une manière standardisée l’utilisation d’un logo, des couleurs, d’une typographie, d’une mise en page, des formats et des supports d’une société ou d’une marque, pour la réalisation de tout travail d’édition et de presse.

En typographie, encombrement d’un caractère.

Variation d’intensité observée sur un bandeau, provoquée par des différences d’encrage.

Unité typographique correspondant à douze points Didot (on dit aussi un douze). Le Cicero a progressivement été remplacé par son équivalent anglais, le pica.

Organisme international créé pour déterminer rationnellement la façon dont les couleurs sont perçues par un individu moyen.

Espace colorimétrique permettant d’identifier une couleur à l’aide de trois composantes (L*, a* et b*). Cet espace a été défini de façon à ce que la distance entre deux couleurs correspondent à la différence perçue visuellement par un observateur moyen.

cf. Luminosité.

Abréviation des 4 couleurs primaires (cyan, magenta, jaune, noir) de la synthèse soustractive. Espace de couleurs associé à l’impression utilisant cette synthèse.

Ouvrage dans lequel sont répertoriées les règles de composition des textes. En l’absence d’autorité régulatrice, il existe de nombreux codes typographiques qui peuvent parfois se contredire.

Traitement dans la masse du papier (réalisé lors de sa fabrication) permettant de le rendre imprimable en réduisant sa perméabilité à l’eau.

Opération consistant à contrecoller des supports de natures différentes (papier, plastique et aluminium).

Petite loupe de poche à fort grossissement utilisée pour regarder le point de trame, les croix de repérages... Et ainsi détecter les éventuelles anomalies.

Pouvoir conducteur de l’eau. C’est l’aptitude d’une solution à laisser les charges électriques se déplacer librement. Elle s’exprime en micro-siemens par centimètre (μS/cm).

Ensemble de lois, en vigueur dans le Commonwealth et aux États-Unis, régissant l’exploitation des œuvres de l’esprit. C’est le pendant (quoique très différent) du droit d’auteur appliqué en France. Un copyright est signifié par le signe ©.

Erreur de composition typographique. Un bourdon est une coquille.

En typographie, grandeur exprimant la hauteur des caractères (de la partie la plus basse des jambages à la partie la plus haute des ascendantes).

Opération en ligne ou hors ligne consistant à déposer une sauce de couchage (sorte de peinture) sur les deux faces du papier.

cf. Ton direct.

Machine permettant de couper les bobines pour mettre le papier au format.

Type de courbe polynômiale défini par l’ingénieur français Pierre Bézier. Les courbes de Bézier sont utilisées par les logiciels de dessin vectoriel pour définir les objets qui composent une illustration vectorielle.

cf. pourcentage de couverture.

Système d’épreuvage développé par la société Dupont. Les premiers Cromalin étaient des systèmes analogiques. Aujourd’hui, les Cromalin sont des épreuves jet d’encre. Le terme Cromalin est souvent utilisé par extension pour désigner une épreuve.