Lexique des Industries Graphiques

Numérotation des pages. Par extension, nombre de pages d’une publication.

Système de référence international permettant de choisir une nuance parmi une gamme de couleurs identifiées par un numéro de référence.

Publication Assistée par Ordinateur. Ensemble des opérations réalisées sur ordinateur (généralement avec des logiciels spécialisés) permettant de passer des originaux aux formes imprimantes.

Matériau réalisé à partir de fibres cellulosiques issues principalement du bois, étalées en couches minces que l’on fait sécher et que l’on débite par bobines ou par feuilles.

Papier ayant, pour un grammage donné, une épaisseur importante. La main de ces papiers est supérieure à 1,6.

Papier dont la surface est recouverte d’une ou plusieurs couches composées de pigments et de liants, il peut être mat, demi-mat ou brillant.

Papier impression écriture standard, chargé dans la masse, avec une enduction d’amidon en surface.

En typographie, décalage vertical appliqué à certains caractères par rapport à la ligne de base. Le parangonnage est notamment utilisé pour composer les fractions.

Matière première provenant d’un traitement chimique du bois permettant l’élimination de la lignine, utilisée pour des papiers de qualité.

Matière première provenant d’un traitement mécanique du bois. On obtient des rendements très élevés mais des caractéristiques mécaniques et une blancheur faibles.

Pâte à papier issue de la réutilisation de fibres cellulosiques de récupération (FCR). C’est aujourd’hui la première matière première utilisée pour la fabrication des papiers et cartons.

Texte composé dont toutes les lignes ont la même longueur (justification).

Format de description de pages défini par Adobe. Il a progressivement remplacé le langage PostScript.

Action de contre-coller un film plastique à la surface d’un papier afin de lui conférer une plus grande résistance et un effet esthétique.

Détachement de particules élémentaires de la feuille lorsque l’effort extérieur d’adhérence est supérieur à la cohésion superficielle du papier ou carton.

Capacité d’un matériau à laisser passer de l’air, elle est exprimée en cm3/m2/Pa/s d’air.

Partie de la marge dans un ouvrage situé entre le côté latéral intérieur du rectangle d’empagement et le pli centrale de la feuille de papier. On dit aussi blanc de couture ou simplement marge intérieure.

Lettre capitale dont la hauteur correspond à l’œil du caractère.

C’est une grandeur caractérisant l’acidité ou la basicité d’une solution aqueuse. Lorsque le pH est compris entre 0 et 7, elle est dite acide, à 7 elle est neutre et de 7 à 14 elle est basique.

Flasheuse ou CTP.

Préparation des films ou des plaques. Par extension, le terme photogravure englobe également les opérations effectuées en PAO.

Logiciel de traitement d’images matricielles développé par Adobe.

Unité typographique valant 1/72 pouce ou 1/12 points pica.

Particules solides microscopiques insolubles dans l’eau utilisées pour leurs caractéristiques (blancheur, couleur, opacité) comme charge dans les encres et les sauces de couchage pour le papier.

Les pixels sont des rectangles (généralement carrés) constituant une image matricielles. Pour assurer une bonne qualité de détails, les pixels doivent être suffisamment petits pour ne pas être visibles à l’œil nu.

Défaut d’une image, d’un imprimé qui rend les pixels qui composent une image matricielle visibles. La pixellisation résulte souvent d’un agrandissement trop important.

Épreuve de composition du texte à la suite, destinée à la relecture, avant montage en page.

Forme imprimante utilisée en impression offset. Constituée de métal (généralement de l’aluminium) recouvert d’une couche photosensible. La plaque est insolée par un châssis ou gravée par un CTP avant d’être montée sur presse.

Succession de plis parallèles, réalisés en alternance (une fois dans sens, une fois dans l’autre).

Pli réalisé avec un angle de 90° par rapport au pli précédent.

Cette notion désigne la partie arrière ou avant du volet qui dépasse les autres.

Séquence de plis parallèles, chacun pliant la feuille en son milieu (avec deux plis on obtient quatre volets).

Deux plis parallèles formant trois volets dont deux s’ajustent en regard.

Chaque pli est disposé parallèlement au précédent, il en existe de différents types : pli accordéon, pli économique, pli fenêtre, pli portefeuille, pli roulé.

Base du pli fenêtre avec un troisième pli, entre les volets, parallèle aux précédents.

Au moins deux plis parallèles, dont les volets s’enroulent progressivement les uns dans les autres.

Il s’agit d’un schéma qui représente les différentes opérations exécutées par la plieuse sur une même feuille de papier ou, plus généralement, toute les possibilités d’une plieuse.

Panneaux ou présentoirs mis en place dans les magasins avec les produits commercialisés.

Point de référence sélectionné pour désigner la zone la plus claire d’une image et à partir duquel s’échelonnent les tons de toutes les autres zones.

Unité typographique valant environ 0,376 mm. Il n’est aujourd’hui plus utilisé.

Point de référence sélectionné pour désigner la zone la plus sombre d’une image et à partir duquel s’échelonnent les tons de toutes les autres zones.

Mesure typographique anglo-saxonne qui correspond à la subdivision en parties de l’inch (le pouce anglais). Un point pica équivaut à 0,353 mm. Son multiple est le douze appelé aussi cicéro.

Ensemble des caractères d’une même famille, c’est-à-dire dont le style graphique est coordonné, indépendamment de leur corps, de leur graisse... Par exemple, la fonte Garamond Romain Gras est une fonte qui fait partie de la police (ou famille) Garamond.

Volume des pores et des interstices d’un papier ou carton susceptibles d’être remplis par un fluide.

Langage de description de pages défini par Adobe. Il est aujourd’hui largement remplacé par le PDF.

Unité de longueur valant 2,54 cm.

Lors de l’impression, action de pulvériser du carbonate de calcium très fin sur les imprimés afin d’éviter les phénomènes de maculage entre le recto et le verso.

Rapport, pour une zone donnée d’un imprimé, entre la surface encrée et la surface totale. Une zone à 0 % n’est pas encrée. Une zone à 100 % est un aplat.

cf. dpi

Indications portées sur la copie originale et permettant la composition du texte dans le respect du code typographique et selon la mise en page prévue.

Machine d’impression feuille à feuille ou rotative (alimentation bobine).

Couleur de base permettant d’obtenir d’autres couleurs.

Marge technique sur le papier nécessaire à son passage en machine. Elle sera ensuite coupée pour l’obtention du format final. (Sans prise de pince, il est impossible d’imprimer un visuel A4 à fond perdu sur un papier au format A4). Généralement, la prise de pinces est de 10 mm.

Fichier caractérisant la façon dont un périphérique (scanner, appareil photo numérique, système d’épreuvage, presse...) reproduit les couleurs.

Diagramme en barres représentant l’ouverture de chacun des segments d’encrier d’une presse pour un tirage donné.